Chacun ses mots, chacun sa vision de la bioéconomie. Certains la considèrent comme une économie idéale, dans laquelle l’homme vivrait en harmonie avec la nature. Mais pour d’autres, à l’instar de la définition qui en est faite par l’OCDE, « la bioéconomie serait en fait un biocapitalisme, dans lequel le vivant est devenu une source de valeur ajoutée », assure l’historienne et philosophe Bernadette Bensaude-Vincent, interviewée par Mediatico à l’occasion du premier forum BioRESP.
De quoi noircir l’utopie que s’en font certains, même si ces nouveaux processus destinés à remplacer l’industrie pétrochimique par des innovation issues de la biomasse s’avèrent aujourd’hui indispensables. Enfin, même s’il s’agit de « faire du profit », les stratégies bioéconomiques aujourd’hui mises en place par le gouvernement français tendent à prendre en compte la « renouvelabilité » des ressources en question.
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