Signe évident de son intérêt pour l’économie à impact positif, le Premier ministre Gabriel Attal a inauguré, jeudi 18 avril, le deuxième « Sommet de la mesure de l’impact », organisé en collaboration avec l’Impact Tank du Groupe SOS. Cet événement, qui vise à repenser les modèles d’entreprise en considérant leur responsabilité envers l’intérêt général, a donné lieu à une journée d’échanges et de réflexions fructueuses au Conseil économique, social et environnemental (CESE).
Cet événement a rassemblé des chercheurs, des représentants d’entreprises et des responsables politiques autour de la question de l’impact social. Plusieurs ministres ont participé aux débats, témoignant d’un intérêt croissant pour cette approche novatrice.
L’économie sociale et solidaire (ESS) a naturellement trouvé sa place au cœur des débats, en particulier à travers l’intervention de Jean-Marc Borello, président du Groupe SOS, figure emblématique de l’entrepreneuriat social. Celui-ci souligne depuis longtemps l’importance de mesurer l’impact réel des actions sociales et solidaires.
Pour Jean-Marc Borello, la mesure d’impact est cruciale
Dans une interview accordée à France Info, Jean-Marc Borello explique que la mesure de l’impact social est un enjeu crucial, souvent plus complexe à évaluer que les aspects économiques ou environnementaux. L’objectif du sommet est, justement, d’avancer vers la définition d’un référentiel commun pour évaluer cet impact, afin de mieux orienter les politiques publiques et les actions des entreprises.
Le sommet ambitionne ainsi de « changer le système » en encourageant les entreprises à prendre en compte les enjeux sociaux dans leur stratégie globale. Pour Jean-Marc Borello, il s’agit d’aller au-delà de la responsabilité sociale des entreprises (RSE) traditionnelle, en considérant véritablement l’impact de leurs actions sur la société dans son ensemble.
L’ESS, qui représente un modèle économique alternatif depuis plus d’un siècle, pourrait devenir un exemple à suivre pour l’économie dans son ensemble.