BFM Business

MEDIATICO – L’ACTU – BFM Business

L’ILG plaide pour plus de responsabilité dans les investissements

Basé à l’Université de Cambridge, l’Investment Leaders Group (ILG) regroupe 11 géants de la finance mondiale : des assureurs comme Allianz ou Aviva, des établissements bancaires comme First State ou Mirova, des fonds d’investissement comme Pimco… Ils pèsent ensemble 5.000 milliards de dollars d’actifs sous gestion. Autant dire qu’ils ont la capacité d’influencer les marchés financiers lorsqu’ils appellent la communauté des investisseurs à faire preuve de plus de responsabilité dans leurs investissements.

 

Dans son dernier rapport, l’ILG invite clairement les grands investisseurs mondiaux à changer de modèle d’investissement. Il les appelle à ne plus investir à court terme, mais à réfléchir à long terme pour résoudre les problèmes sociaux et environnementaux, pour réduire les risques des entreprises et les externalités négatives dans leurs business models, bref pour faire grimper les rendements de leurs investissements. Car l’investissement socialement responsable (ISR) n’est pas qu’une affaire de morale et d’éthique : c’est aussi, et avant tout, l’affaire des investisseurs !

 

Retrouvez l’analyse de Mediatico et les recommandations de l’ILG dans la vidéo ci-dessus.

 

Pour aller plus loin :

– Plus de vidéos de MEDIATICO sur l’investissement socialement responsable

– En savoir plus sur l’Investment Leaders Group (ILG) et télécharger son rapport

Comprendre l’ISR grâce au site spécialisé de Novethic

 

Extraits du rapport de l’ILG :

– « La recherche d’un bon rendement financier n’exonère pas l’investisseur institutionnel de sa responsabilité vis-à-vis de l’environnement et du bien-être social ».

– « Un asset manager qui croit que sa mission est uniquement de maximiser son profit (…) compromet irrémédiablement la capacité des entreprises à créer de la valeur financière à long terme ».

– «  Le vrai risque pour l’investisseur n’est pas le tracking error ou la volatilité à court terme, c’est que l’investisseur ne rencontre plus les attentes des actionnaires et des épargnants ».

 

Partagez cet article :