Fondateur du projet Singa, Nathanael Molle aide la société à porter un nouveau regard sur les réfugiés, en brisant les stéréotypes et en contribuant à une intégration réussie. La France compte plus de 200.000 réfugiés, un chiffre en augmentation de 10.000 personnes en moyenne chaque année. Stigmatisés par la société française, ils sont perçus comme un coût, ou assimilés à des immigrants illégaux. Rien n’est fait pour faciliter leur intégration : nombreux dysfonctionnements, accumulation de problèmes comme la non-connaissance de la langue française et des codes culturels, sans oublier la non-équivalence des diplômes ou les problèmes de logement.
Nathanael Molle a donc créé un réseau de « réfugiés ambassadeurs ». Ils sont accompagnés dans la mise sur pied de leur projet, souvent entrepreneurial, afin d’en faire de nouveaux modèles pour les autres réfugiés et pour la société toute entière. Autour d’eux, une communauté Singa de bénévoles et de sympathisants (une centaine par semaine) les aident, qu’il s’agisse de l’assimilation du français et des codes culturels, ou du développement de leurs réseaux personnels et professionnels (7.000 heures de tutorat déjà dispensées). Des événements culturels, artistiques et sportifs sont aussi organisés pour rapprocher réfugiés, bénévoles, et société civile autour de thématiques communes.
(Article rédigé en partenariat avec Ashoka et L’Express)
Pour aller plus loin :
– En savoir plus sur le projet Singa, via son site Internet
– En savoir plus sur le mouvement Ashoka, qui soutient les entrepreneurs sociaux
– Découvrir la rubrique « Du business et du sens », sur le site de L’Express
– Voir aussi les reportages de MEDIATICO sur l’entrepreneuriat social