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MEDIATICO – L’ACTU

Altruwe, le réseau social qui veut viraliser l’altruisme

Un réseau social de l’altruisme ? C’est le défi que ce sont donné Jeremie Mani et Yves Delnatte, deux entrepreneurs du numérique, qui ont lancé fin 2021 Altruwe, le réseau qui « veut viraliser l’altruisme ». Près de deux mois après le lancement, l’application a été téléchargée près de 10.000 fois. Les deux co-fondateurs se donnent trois ans avant d’en faire le bilan.

Pour expliquer sa vision de l’altruisme, Jeremie Mani fait sienne la définition Matthieu Ricard, auteur et moine bouddhiste qui soutient le projet : « L’altruisme est la motivation à agir en tenant compte du plus grand nombre d’autrui, des gens autour de soi ».

Rassembler une communauté qui s’engage

Avec près « 2.000 contenus inspirants qui donnent envie d’agir », Altruwe cherche à « rassembler une communauté de gens qui s’engagent, avec la conviction que l’altruisme peut être contagieux », expliqueJeremie Mani. A ce jour, le projet rassemble déjà une petite communauté, qui ne vise qu’à grandir.

Mais à l’inverse des Facebook et Instragram, Altruwe se voit comme un « contre-réseau social ». Ici, pas de logique d’algorithme et de publicité pour que l’utilisateur reste sur le site. « Nous voulons attirer les gens pour qu’ils viennent chercher des contenus chez nous et qu’ils repartent ailleurs avec », poursuitJeremie Mani.

Un réseau social à but non-lucratif

« Nous n’avons pas de modèle économique », lâcheJeremie Mani, de façon surprenante pour un chef d’entreprise également spécialiste des réseaux sociaux dans sa vie professionnelle. « Nous sommes soutenus par une fondation à but non lucratif, nous n’avons pas vocation à faire de l’argent ». Les deux co-fondateurs ont investi au lancement d’Altruwe sur leurs fonds personnels, mais chaque utilisateur peut aussi faire des dons.

Altruwe se donne mille jours pour réussir. A cette date, « si les utilisateurs se sont emparés de l’outil et du réseau, ce sera un succès » estime-t-il, sans se fixer d’objectifs chiffrés. « Nous sommes conscients que nos chances de succès sont faibles, conclut-il, mais nous voulons tenter notre chance ! » Rendez-vous en 2025 !

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